Synopsis : « En 2020, dans un contexte social plus tendu que jamais, une communauté d’activistes perd l’un des leurs lors d’une manifestation, sous les coups des forces de l’ordre. Suite à ce drame, ils vont enlever les patrons du CAC40 pour forcer Emmanuel Macron à appliquer une réelle politique anticapitaliste. »
Suite au confinement national et la fermeture des cinémas, la décision a été prise d’annuler la sortie cinéma de BASTA CAPITAL. Il sortira directement en VOD le 26 novembre. Mais, bonne nouvelle, BASTA CAPITAL débarque en E-Cinéma dans votre salon pour une séance exceptionnelle ! Profitez du confinement pour découvrir ce film audacieux qui égratigne les grands patrons et le pouvoir !
Rendez-vous le mercredi 4 novembre à 20h suivi d’un échange avec l’équipe du film à 21h40 en Facebook Live sur la page du film.
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L’idée de ce film d’anticipation est venue au réalisateur, Pierre Zellner, après un séjour dans la jungle de Calais. Le tournage a été réalisé au cours de l’année 2018, avant même le mouvement des gilets jaunes. Alors que tout semble faire croire que le modèle actuel est impossible à transformer, que même des révolutions profondes n’arriveraient plus à faire basculer le système, ce film donne à voir les modalités concrètes d’une transformation sociétale.
Mais pour y arriver, faut-il désobéir ? Passer de la non-violence à l’activisme ou à l’action directe ?
Ce film questionne tout du long la question de l’utilisation de la violence et sa légitimité face au pouvoir politique et économique en place.
« Pour en arriver là, le film met sur la table la nécessité et les limites du recours à la violence, face à celle dont fait preuve le capitalisme. Il s’adresse à tous les désobéissants, les révoltés, mais aussi aux indignés qui craignent la confrontation directe avec le système tout en souhaitant un changement global ».
C’est un film à suspense, ponctué d’humour et de dialogues bien construits qui permettent d’appréhender toute la complexité de notre société moderne. C’est aussi un film militant qui oscille entre fiction et divertissement. L’intrigue liée à l’enlèvement sert de fil rouge et les relations entre les activistes et les patrons sont parfois cocasses, parfois plus brutales. Après l’avoir vu, on se dit que le changement est possible, que l’action citoyenne peut conduire à ce changement. Maintenant, nous verrons si la transition passera par une révolution des consciences ou par une révolution dans les rues…