Des recommandations toute chaudes pour réchauffer nos soirées frisquettes !
« Celle qui nous colle aux bottes », Marine de Francqueville
Cette bande-dessinée, publiée aux éditions Rue de l’échiquier, retrace un cheminement intime et politique d’une fille et de son père. Elle est étudiante aux Arts Déco, gorgée de culture écologique, vorace de littératures en la matière ; il est agriculteur en conventionnel. Références et points de vue s’opposent, et le dialogue cristallise notamment des questions de générations, comment s’entendre et comment faire entendre ? Marine de Francqueville retrace une (son) histoire de famille, et couche sur le papier l’urgence de dialoguer, de s’écouter, d’apprendre les uns les unes des autres. La bande-dessinée, aérée, souffle tout ce que la « réconciliation » des générations peut avoir d’oxygénant, en soulevant les défis majeurs que l’agriculture rencontre, et avec elle le militantisme écologique.
En cette période de Noël, je ne peux que vous recommander d’offrir ce bijou illustré à vos proches, rarement l’agriculture aura été traitée aussi intimement et délicatement. Le medium de la bande-dessinée permet de re-présenter les urgences sociales et agricoles, les fossés entre générations et milieux sociaux, et de mettre l’art et la culture au service de ces questions ! D’une pierre, dix coups !
Blanche
Timéo (12 ans) interrogé par Julien– L’homme qui plante des arbres – Jean Giono
Dans le cadre d’une séquence au collège « l’Homme est-il maître de la nature ? » en français, Timéo nous raconte sa dernière lecture :
Ce livre parle de l’action de l’être humain sur la terre. Le narrateur va en Auvergne et voit une étendue de landes désertées, des villages abandonnés car il n’y a plus d’eau. Les seules personnes présentes viennent pour le charbon dans ce paysage désertique. Dans ce tableau se dresse une cabane avec un berger qui accueille le narrateur. Cet homme tri et plante les glands dans des terres qui lui appartiennent pas. En revenant de la guerre, Jean Giono retourne dans le département et constate que les arbres ont poussé et ont transformé le paysage. L’action d’un être humain peut changer la beauté d’un paysage. Ce type d’action peut nous inspirer pour agir pour une planète plus vivable ! Je recommande ce classique que je viens de découvrir car au-delà du plaisir de la lecture, il questionne notre rapport au monde.
Timéo (12 ans) interrogé par Julien
Julie – Podcast Cultiver l’avenir, épisode « La bio et la transition climatique »
Comment faire face à la sécheresse, protéger la biodiversité en préservant les haies ou encore concevoir son système autour de la qualité du sol ? À travers son podcast « Cultiver l’Avenir », la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) a souhaité donner la parole à différentes fermes bio pour partager leur vision et les pratiques qu’elles mettent en place pour préserver la biodiversité et faire face au changement climatique.
Pietro Barbieri, expert de la recherche scientifique sur l’agriculture biologique offre son regard dans le podcast numéro 4 « La bio et la transition climatique » sur la place de l’agriculture biologique dans la transition agricole. Selon lui, il y a deux types d’adaptation qui ont fait leurs preuves : l’adaptation de la production à travers la diversification des systèmes de cultures par exemple. Mais aussi l’adaptation des systèmes alimentaires par le changement des régimes alimentaires mais aussi la réduction du gaspillage alimentaire.
Je vous recommande vivement d’écouter l’intégralité du podcast, les yeux fermés !
Julie
Disponible sur toutes les plateformes de streaming, ce podcast est réalisé grâce au soutien de l’Office Français de la Biodiversité et du Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires.
Production : Clap Audio. Journaliste : Laure Sari. Montage et mixage : Alice Krief.