L’illusion verte, un voyage au coeur du « green-washing »

Que cachent les centaines de labels verts qui apaisent la conscience des consommateurs ? Plongée au coeur du « green-washing » et des marchands d’illusion.

Les limites du consom’acteur

Aujourd’hui, les industriels investissent beaucoup de temps et d’argent à « verdir » leur image : voitures électriques, huile de palme labellisée bio ou encore produits issus du commerce équitable … tout est fait pour nous déculpabiliser et expliquer que nous pourrions sauver le monde en consommant ces produits. Une pratique dangereusement populaire nommée greenwashing ou éco-blanchiment. Mais si à défaut de sauver le monde, ces achats responsables ne faisaient qu’enrichir les multinationales et une façon de continuer le business comme avant

Aujourd’hui la responsabilité des préoccupations écologiques reviennent au consommateur. Ce fonctionnement atteint ses limites, dans la mesure où ce dernier ne peut être expert en climat, en transition écologique, en économie circulaire, en empreinte carbone… Dialogue assumé et annoncé dès le début du film entre le bon flic incarné par Kathryn Hartmann, journaliste spécialisée dans l’environnement et le mauvais flic Werner Boote, réalisateur du film et de Planet Plastic. Le duo fonctionne à merveille.

Plongée au coeur du l’enfumage green

3 thèmes principaux sont abordés : l’huile de palme, le pétrole – notamment avec le groupe BP, et sa « gestion » suite à l’explosion de la plateforme off-shore Deepwater Horizon, survenue en 2010 dans le Golfe du Mexique – et le charbon, toujours nécessaire pour produire l’électricité qu’utilisent les voitures électriques comme celles de la marque Tesla. Révélation du film : l’huile de palme durable n’existe pas.

Un film coup de poing par la terrible violence des témoignages qu’il partage, des catastrophes qu’il relate et du cynisme qu’elles traduisent, mais qui n’oublie néanmoins pas d’être drôle. A chaque fois, deux voix s’affrontent : celles des témoins qui ont vécu les drames, et celles des entreprises qui s’expriment notamment lors d’événements publics. Un parler cash qui mérite d’être entendu, et fait du bien au consommateur désabusé que nous pouvons tous être parfois. Le cynisme et la cupidité y parlent à visage découvert.

Une solution contre ces mensonges du capitalisme : la MOBILISATION

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