Dire que la planète va mal est un euphémisme à ce stade. Fred Vargas, romancière surnommée la reine du polar n’a pas hésité à ranger ses personnages de fiction dans un placard pour nous faire voir la réalité en face, une réalité aux allures de cauchemar.
Un état des lieux alarmant
La température qui monte, les glaces qui fondent, les animaux marins qui cohabitent avec des formes étranges en plastique, la disparition d’espèces animales, les pesticides, les métaux lourds qui en veulent à notre environnement et nos organismes…ces éléments auraient pu être le décor d’une nouvelle fiction de Fred Vargas. Hélas ! Tout cela est bien réel, c’est l’état actuel de la Terre.
En s’appuyant sur des données bien documentées, la plupart publiées par des scientifiques du GIEC ou encore l’ONU, Fred Vargas nous rappelle dans un style direct l’urgence climatique et surtout l’inaction, selon elle, « criminelle » des gouvernements face à cette situation alarmante. Qu’elle soit motivée par l’emprise des lobbies et industriels influents ou par un optimisme utopique, cette inertie des gouvernements sur les questions environnementales révolte l’écrivaine qui n’utilise pas la langue de bois pour lancer son cri du cœur.
L’inaction ou l’action condamnable des gouvernements
L’auteure aborde quasi toutes les problématiques que soulèvent la crise écologique, des abeilles « pesticidées » et pourtant indispensables à notre survie à la pollution de nos eaux, en passant par la sécheresse ou la déforestation.
Elle met un accent particulier sur le réchauffement climatique et les conséquences qui pourraient en découler si nous dépassions la barre des 1,5°C. Toute l’humanité et le vivant en général seraient en péril.
Elle s’insurge contre les gouvernants qui nous distraient pour mieux justifier leurs politiques d’actions. «C’est contre cette désinformation intolérable que je désire lutter à la hauteur de mes petits moyens » déclare-t-elle.
Tout n’est pas perdu
Fred Vargas ne pense pas pour autant que la bataille est perdue d’avance. Elle propose l’abandon des énergies fossiles, car les dix années à venir sont cruciales.
Pour finir, la reine du polar noir appelle les citoyens à l’action. « Ils ne feront rien, et bien faisons-le nous. Nous, les gens. Nos moyens d’actions sont considérables » Dans son livre, elle expose les moyens d’actions que chaque citoyen.ne engagé.e pourrait mettre en œuvre pour sauver ce monde et par la même occasion les générations futures qui seront encore plus touchées par les conséquences générées par l’assouvissement des besoins immodérés des générations présentes.
Emboîtons le pas à cette écrivaine engagée, passons à l’action et participons à une fin heureuse de notre histoire.
Optons pour une rentrée engagée !