Au cinéma depuis le 25 Septembre, Au nom de la terre est un long-métrage d’Edouard Bergeon. Avec Guillaume Canet dans le rôle-titre, ce film raconte la vie d’un homme qui va devoir se battre pour faire évoluer son exploitation.
Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l’exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu…
Ce film nous montre comment l’agriculture en France a évolué en 40 ans, et comment ce secteur est en difficulté depuis des décennies.
Ce long métrage captivant est inspiré d’une histoire vraie : Edouard Bergeon s’inspire de sa propre enfance dans la ferme familiale, et de l’histoire de son père. A travers ce film, Edouard Bergeon lui rend hommage.
Ce film nous montre les difficultés du monde agricole d’aujourd’hui. « C’est toute la perversité du système », souligne Edouard Bergeon dans la présentation de son film. « Pierre n’est pas un mégalo ! Mais autant la banque refuse de lui accorder un peu de trésorerie, autant elle se montre disposée à le suivre, et le pousse même, sur des projets pharaoniques parce que la Chambre d’agriculture et la Coopérative sont derrière ».
Mais ce film montre aussi tous les petits moments de bonheur que peuvent partager une famille face à la rudesse du travail à la ferme : les matchs de foot et le tour de France à la télé, les fêtes de village, les baignades improvisées dans une piscine bricolée avec une bâche et des meules de foin, la joie des moissons…
Au final, Au nom de la terre et est film qui nous touche, avec un scénario qui marque. On est pris dans cette tragédie qui montre, à travers l’histoire d’une famille, celles de milliers d’agriculteurs.
En attendant d’aller le voir au cinéma, on vous partage ici la bande annonce.