Appel à la société civile : mobilisons-nous pour un monde plus bio !

Bio Consom’acteurs appelle la société civile à la mobilisation pour l’agriculture et l’alimentation bio et paysanne !

Aujourd’hui notre devoir est plus que jamais de soutenir la mobilisation de paysans et paysannes, nous nous battons à leurs côtés pour un plan d’urgence de sauvegarde de la bio, une rémunération juste, une sortie des traités de libre échange et une réorientation de la PAC.

Face à la mise à mort de la filière bio à bas bruit par le gouvernement et par certaines régions, il est temps de de se mobiliser pour une alimentation et une agriculture saine, durable et accessible. Faisons de l’accès à une alimentation de qualité un droit !

 

Appel à actions : nous devons agir !

Respecter les accords de la loi EGAlim, atteindre l’objectif de 20% de bio dans les cantines scolaires, assurer un plan d’urgence à la hauteur de la filière biologique eu été un moindre mal !

Avec les reculs inédits que nous connaissons, il est impératif de repenser notre modèle agricole et alimentaire qui date des années 60  pour le bien de notre planète, de notre santé, et de nos enfants.

Dans un contexte où l’urgence environnementale ne cesse de s’accentuer, notre association défend avec ferveur le modèle agricole biologique, pilier pour un avenir durable et sain. Une alimentation bio accessible à toutes et tous est non seulement possible et dépendante de la [non]volonté de nos dirigeant.es mais devient un impératif moral et sociétal. Nous pouvons être une force immense pour réclamer les mesures d’urgence qui s’imposent pour sauver les paysannes et paysans Bio, et pour construire ensemble un avenir heureux.

Nous courons vers une crise environnementale, sanitaire et sociale de grande ampleur.

Nous proposons :

  • Une mobilisation la plus massive possible de la société civile aux cotés des paysan.nes et pour la bio
  • L’émergence d’assemblées locales s’emparant des questions alimentaires et agricoles
  • Le 12 octobre, à quatre jours de la journée mondiale de l’alimentation, l’organisation de grandes marches de l’alimentation et de l’agriculture 

Notre avenir à toutes et tous est en jeux. Il est dans les mains de l’agro-business, de l’agro-industrie et des lobbies politiques qui en dépendent, qu’attendons-nous pour agir ?

De l’union européenne aux annonces gouvernementale : un recul inédit pour les générations futures et actuelles

Alors que les barrages sont levés suite aux annonces de Gabriel Attal par la FNSEA et malgré la résistance de la confédération paysanne, la bio est la grande perdante. Sans elle, ce sont nos sols, notre environnement, notre santé et celle de nos enfants qui sont en périls.

Si la demande d’un plan d’urgence bio figurait bien dans les revendications de la mobilisation agricole, le gouvernement a regardé ailleurs et s’est contenté de servir la pétro-agriculture productiviste par une « mise en pause » du plan Ecophyto. Ce retrait, loin de constituer une simple « pause », signale un abandon des engagements pris envers une agriculture respectueuse de l’environnement et des principes de santé publique. Face à cette décision, nous, acteurs de l’agriculture biologique, nous sentons floués par des politiques qui semblent ignorer les véritables enjeux de notre temps. Rien n’est à la hauteur des enjeux .

Pour ajouter à la honte de ces décisions du gouvernement la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a porté le coup de grâce à un projet législatif de réduire de moitié l’usage des pesticides et leurs risques d’ici 2030 ! Un nouveau cadeau à l’agrochimie !

De plus, le 24 janvier, la commission ENVI du Parlement européen a voté en faveur d’un projet de dérégulation des nouveaux OGM.

Les agriculteur.rices bio relancent le mouvement

Recul des normes environnementales, baisse du soutien à la bio, crise alimentaire, climatique et sociale : les bios reprennent le flambeau de la mobilisation !

La FNAB, dans son dernier communiqué de presse  rappelle que « Les filières biologiques ont chiffré les pertes qu’elles subissent à 550 millions d’euros sur deux ans. En annonçant vendredi dernier une enveloppe de 50 millions d’euros pour la prise en charge des pertes bio 2023 qui elles, s’élèvent à 300 millions d’euros, le premier ministre a à nouveau montré son désintérêt pour la situation des fermes bio. » 
L’appel à mettre fin aux mobilisations portées par la FNSEA et les JA sans aucun gage pour la filière Bio est un coup dur pour les paysan.nes bio et pour toute la société.  Philippe Camburet, président de la FNAB martèle que « les parlementaires ont voté, tous groupes politiques républicains confondus, en faveur d’un soutien à hauteur de 271 millions d’euros, c’est ce qui est nécessaire pour soutenir la bio, pas un centime de moins ».

Une mobilisation devant l’assemblée nationale le 7 février

À l’appel de la FNAB, nous nous sommes mobilisés le 7 février aux côtés des agriculteurs et agricultrices bio ainsi que d’autres associations, devant l’Assemblée nationale, afin de dénoncer les récentes annonces rétrogrades d’Attal. Plusieurs parlementaires ont rejoint la mobilisation pour exprimer leur soutien à l’agriculture biologique lors de prises de parole diverses. Les participants étaient conviés à partager une soupe bio. Vers 14h30, le cortège s’est dirigé vers le Ministère de la Transition écologique. 

La suite du calendrier

  • Organisation d’assemblées locales sur l’alimentation et l’agriculture
  • Banquets citoyens le 30 mars
  • Marche contre l’agro-chimie le 25 mai
  • Marche pour l’alimentation et l’agriculture le 12 octobre

Partager

À votre tour, contribuez à écrire notre histoire collective !

Envoyez-nous vos textes, vos articles, partagez vos points de vue sur les sujets qui vous animent !

Articles liés