STOP À LA CLAUSTRATION DES VOLAILLES SAUVONS LE PLEIN AIR !

Stop à la claustration des volailles Sauvons le plein air !

#Libérezlespoulets

Huit associations et syndicats agricoles (la Confédération paysanne, le MODEF, Agir pour l’Environnement, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique, MIRAMAP, l’Anafic, Bioconsom’acteurs, Sauve qui poule) ont déposé des recours devant le Conseil d’Etat contre ces arrêtés ministériels.

Vous pouvez agir en signant la pétition.

Nos demandes au Ministre de l’Agriculture et au Premier ministre :

– la mise en place d’une dérogation immédiate pour maintenir l’élevage en plein air des volailles, notamment pour les élevages sous label rouge ou label biologique et fermiers – un plan de dés-intensification de la production de volailles

– l’obligation effective de l’élevage en plein air toute l’année pour utiliser l’appellation « plein air » ou « fermier », dans le respect des cahiers des charges des signes officiels de qualité ;

– le respect des engagements de réduction des transports des animaux vivants pris par les grands opérateurs économiques au sortir de la crise de 2017 ;

– la mise en place d’un plan de conversion vers un mode d’élevage plein air respectueux de l’environnement et du bien-être animal.

Signez la pétition

 

Alors que plusieurs syndicats agricoles se battent depuis 2015 pour sauver l’élevage en plein air des volailles, plusieurs arrêtés ministériels obligent désormais l’ensemble des éleveurs et éleveuses y compris sous label rouge ou label biologique à enfermer l’ensemble de leurs animaux sous peine de sanction administrative ou pénale.

Ces arrêtés sur la grippe aviaire vont empêcher l’élevage paysan. En imposant des normes faites pour l’agro-industrie ils vont provoquer la disparition de nombreux élevages plein air.

Avec ces arrêtés, le gouvernement oblige désormais tous les éleveurs et éleveuses plein air à enfermer leurs animaux sans aucune prise en compte du bien-être animal ni du respect des cahiers des charges des différents labels. En cela, le gouvernement cautionne l’industrialisation des filières volailles, sans agir sur les causes de ces épidémies de grippe aviaire à répétition : multiplication des transports, densité animale excessive, uniformisation génétique…

Ainsi depuis des années les fermes-usines de volailles se multiplient en France avec parfois jusqu’à 200 000 poules enfermées qui ne verront jamais le jour. Ces élevages industriels constituent de véritables bombes à retardement sanitaires. Ainsi le premier élevage de volailles touché cette année par la grippe aviaire est un élevage industriel de 160 000 poules pondeuses dans le Nord.

C’est pour répondre à la demande de grands opérateurs économiques (pour la restauration hors domicile et l’industrie agro-alimentaire) que ces élevages industriels sont maintenus sans respect ni du bien-être animal ni de l’environnement et représentent 8 poulets sur 10 élevés en France.

Pourtant l’élevage traditionnel plein-air pratiquée dans des exploitations familiales dans le respect du bien-être animal et de l’environnement, correspond très majoritairement aux attentes des citoyens et citoyennes.

Nos demandes au Ministre de l’Agriculture et au Premier ministre :

  • la mise en place d’une dérogation immédiate pour maintenir l’élevage en plein air des volailles, notamment pour les élevages sous label rouge ou label biologique et fermiers ;

un plan de dés-intensification de la production de volailles ;

  • l’obligation effective de l’élevage en plein air toute l’année pour utiliser l’appellation « plein air » ou « fermier », dans le respect des cahiers des charges des signes officiels de qualité ;
  • le respect des engagements de réduction des transports des animaux vivants pris par les grands opérateurs économiques au sortir de la crise de 2017 ;
  • la mise en place d’un plan de conversion vers un mode d’élevage plein air respectueux de l’environnement et du bien-être animal.

 

Nous comptons sur votre soutien et votre mobilisation pour :

  • la défense des producteurs et productrices de volaille plein air et le bien-être de leurs animaux ;
  • permettre aux consommateurs et consommatrices d’avoir accès à une alimentation de qualité ;
  • pérenniser des systèmes agricoles durables socialement, économiquement, sanitairement et environnementalement.

 

Huit associations et syndicats agricoles (la Confédération paysanne, le MODEF, Agir pour l’Environnement, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique, MIRAMAP, l’Anafic, Bioconsom’acteurs, Sauve qui poule) ont déposé des recours devant le Conseil d’Etat contre ces arrêtés ministériels.

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