De février à août 2020, Laurine vient enrichir l’équipe de Bio Consom’acteurs, dans le cadre d’un volontariat en service civique. Elle participe aux animations et activités pédagogiques, à la mobilisation des bénévoles… Aujourd’hui, elle nous en dit plus sur son parcours de consom’actrice.
– Qu’est-ce que la consommation responsable selon toi ?
A l’heure où l’écologie est devenue un sujet central et la consommation un mode de vie commun, la consommation responsable permet de rallier les deux.
Pour moi, c’est un mode vie avec des petits gestes au quotidien, comme trier ses déchets, entretenir les rues, éviter le gaspillage, être le moins énergivore possible, manger bio, local et équitable dès que possible, éviter les livraisons…
– Comment devient-on un consom’actrice-eur ? Raconte-nous ton histoire…
Ma mère m’a très tôt sensibilisée à l’alimentation biologique et naturelle. C’est grâce à elle que j’en ai fait mon mode de vie.
Ma santé a également joué un grand rôle dans ma décision de devenir une consom’actrice. J’ai une maladie chronique qui m’oblige à avoir une alimentation saine et équilibrée. C’est donc par la force des choses qu’une fois autonome, j’ai perpétué ce mode de consommation.
– Concrètement, qu’est-ce que ça a changé pour toi ?
Il est évident que privilégier la consommation biologique a été nécessaire pour ma santé. Manger bio est une bonne façon de m’assurer que les aliments que je mange sont frais et ont les bons nutriments.
J’adore être une consom’actrice, parce que ce mode de vie me permet d’être responsable et d’agir à mon échelle pour préserver notre planète.
Il va sans dire qu’en tant qu’étudiante, l’alimentation biologique, locale et responsable prend une grande part de mon budget. Cependant, c’est un choix que d’investir dans des fruits et légumes bio et d’encourager aux mieux les agriculteurs. Après, cela ne m’empêche pas de me faire plaisir de temps en temps !
Pourquoi as-tu choisi de postuler pour une mission de volontariat chez Bio Consom’acteur ?
Les valeurs que l’association défend, ainsi que sa volonté de sensibilisation, ont été pour moi fondamentales quant à mon désir d’intégrer Bio Consom’acteur. Travailler pour un organisme qui partage ma vision de l’écologie et la transmettre par le biais d’ateliers, de jeux et d’une newsletter m’a plu directement.
Quels conseils donnerais-tu à un novice qui veut se lancer dans la consommation responsable ?
Je lui dirais qu’il ne faut pas s’en vouloir de ne pas arriver à tout faire. C’est sûr que le mieux serait de manger et bio et local et équitable, de ne faire aucun déchet et de ne jamais polluer sauf que la perfection n’existe pas.
Il vaut mieux commencer par faire plein de petits gestes et, une fois les habitudes installées, passer à des changements plus radicaux. Si le manque de moyens vient faire obstacle, il faut se rappeler la légende du colibri :
Tandis que tous les animaux de la forêt fuyaient un incendie, un petit colibri s’activait à faire des aller-retours avec de l’eau dans son bec. Un tatou étonné par son comportement l’interpella : « Colibri ! Ce n’est pas avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! ».
Le Colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. ».