Le rapport publié par l’association Générations futures en février 2017 relatif à l’analyse des cheveux de sept personnalités proches de l’écologie a été fortement relayé dans les médias ces deux dernières semaines. Cette initiative avait pour objet d’agir sur les membres de la Commission européenne qui s’apprêtaient à définir juridiquement et réglementer les perturbateurs endocriniens. Depuis 2013, en effet, la Commission européenne rechigne à légiférer et, a minima, souhaite mettre en avant des exceptions qui viderait de sa substance un texte protecteur pour les citoyen/nes européennes.
Or, les perturbateurs endocriniens présents au quotidien dans notre alimentation, les produits que nous utilisons et les objets que nous manipulons sont imperceptibles mais ils constituent un vrai danger pour notre système hormonal. Les lobbies industriels de la chimie sont évidemment organisés pour contrer toutes les initiatives qui aboutiraient à légiférer.
Cependant, la société civile se mobilise fortement pour sensibiliser tous les publics notamment à travers la semaine pour les alternatives aux pesticides qui aura lieu du 20 au 30 mars 2017. Des centaines d’initiatives, conférences, ciné-débats auront lieu en France ainsi qu’à l’international qui permettront de mieux s’informer sur les enjeux sanitaires et environnementaux au moment même où l’épandage de substances chimiques en milieu agricole reprendra.
Bio Consomacteurs, dont l’objet social est d’agir en faveur de l’environnement, sensibilise et mobilise chaque jour partout en France des plus jeunes aux seniors à la consommation d’aliments biologiques, de saison et en local qui permettent de promouvoir des nouveaux modes de consommation responsable. Notre action, qu’elle soit salariée ou bénévole, s’inscrit pleinement vers une transition citoyenne respectueuse de l’environnement alors même que la France est le premier pays importateur d’intrants chimiques en Europe.
N’hésitez pas à relayer toutes nos informations.
Sophia Lakhdar, Présidente
