Les problématiques environnementales, l’éthique animale, les scandales sanitaires, incitent de plus en plus de citoyens à végétaliser leur assiette . D’après une étude du Centre
de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc) de mars 2019, 43% de la population française déclare avoir diminué sa consommation de viande.
Pourquoi est-il important de continuer à réduire notre consommation de produits animaux ?
Produire des protéines animales (en particulier pour la viande de ruminants dont le bœuf) a un impact sur l’environnement supérieur à la production de protéines végétales (gaz à effet de serre, surfaces agricoles, qualité de l’eau, appauvrissement des sols, biodiversité menacée, etc.). Par exemple, la production d’un kilo de bœuf émet 18kg de gaz à
effet de serre, contre 0.2kg pour un kilo de lentilles. La viande et les produits laitiers totalisent 85 % de l’empreinte GES (Gaz à effet de serre) de notre alimentation au stade agricole 40. Aussi, pour répondre aux enjeux environnementaux et sanitaires, il convient d’allier un régime plus végétal à une alimentation bio (Cf. «Manger bio, est-ce toujours bon pour le climat ?» page 30).
«Pour avoir une alimentation durable, il est donc essentiel de végétaliser son alimentation, tout en encourageant les pratiques agricoles écologiques» (Étude BioNutriNet Santé)
Les nouvelles recommandations du PNNS 2019-2023 apportent de nouveaux repères sur la consommation des produits animaux : privilégier la volaille, limiter la viande rouge à 500g/ semaine, et la charcuterie à 150g/semaine, consommer 2 produits laitiers/jour (contre 3 auparavant). En parallèle, il est recommandé de diversifier ses sources de protéines en privilégiant les protéines végétales.
Cette question est tirée du livret « La Bio en questions », disponible en intégralité ici.
