En-tête : Une campagne de boycott portée par Fair[e] un monde équitable, et iBoycott vise Lavazza, l’un des leaders sur le marché du café.
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Le matin au petit-déjeuner pour bien se réveiller, à 10h en papotant avec les collègues, ou tard le soir pour respecter une dead-line… Le point commun ? Cette tasse de café qui nous donne la force d’affronter les longues journées.
Le café est l’un de ces aliments que l’on consomme quotidiennement, et on ne s’interroge que très rarement sur la manière dont il est produit : or le café est un vecteur d’inégalités sociales et de dégradation de l’environnement, et cela au profit des grands industriels du secteur.
Une campagne de boycott portée par Fair[e], un monde équitable, et iBoycott vise Lavazza, l’un des leaders sur le marché du café, on vous explique pourquoi.
Aujourd’hui, la majorité des caféiculteur.rice.s vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 2 $ par jour alors que dans le même temps les prix en magasin augmentent. Ce sont les grands groupes industriels qui captent la valeur ajoutée, au détriment des product.eur.trice.s, et des consommat.eur.trice.s. En France, ils ont plus que doublé leurs gains (passant de 1,2 milliards à 2,6 milliards) en 20 ans pendant que les revenus des millions de caféiculteurs dans le monde et leur famille stagnent, voire régressent. Certains d’entre eux gagnent moins aujourd’hui qu’il y a 20 ans !
Aujourd’hui, ce sont 3 groupes qui se partagent 80% du marché du café, dont Lavazza (16,7%) qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50% entre 2017 et 2018.
La campagne de boycott vise à interpeller Lavazza sur ces inégalités, et faire en sorte que la pression citoyenne les pousse à agir pour une rémunération plus juste des producteur.trice.s.
La juste répartition des richesses permet aux travailleurs et travailleuses de pouvoir vivre dignement de leur travail, mais cela permet aussi de donner les moyens à leurs communautés de financer les infrastructures qui seront indispensables pour affronter les effets de la crise climatique.
Mais la production de café peut aussi avoir un effet désastreux sur l’environnement. Les producteur.trice.s se voient obligé.es de produire toujours plus pour affronter la demande mondiale, en augmentation : ainsi la monoculture industrielle, avec usage de pesticides est reine dans le domaine.
Quelles sont les revendications portées par la campagne ?
1. Poser les bases d’une transformation des relations avec les producteur.rice.s de café, en leur versant dès maintenant un revenu décent, soit un prix minimum garanti, sur plusieurs années, d’au moins 30% supérieur aux coûts de production), non fixés sur le cours de la Bourse, incluant le panier de biens essentiels locaux et une prime d’investissement aux projets collectifs, gérée de façon autonome par les organisations de producteur.rice.s.
2. D’être transparents sur vos marges et sur les prix que vous payez aux producteur.rice.s, et tout au long de la chaîne de transformation, pour cesser d’être une boîte noire.
Vous aussi participez à la campagne de boycott, pour que Lavazza prenne ses responsabilités !