Avec Bio consom’acteur apprenez à « mieux » consommer !

Depuis 2004, Bio Consom’acteurs « donne à connaitre » des alternatives de consommation, à commencer par l’alimentation. Basée à Montreuil mais présente partout en France avec sa quarantaine de relais locaux, l’association a pour mission de sensibiliser les citoyens, en s’appuyant sur des outils créatifs et un travail collectif qui vise une transformation globale des habitudes de consommation, plus respectueuses de l’Homme et de l’Environnement.

Bio Consom’acteurs parle aussi aux enfants : l’association a réédité son jeu de société Ludobio et encourage les écoles, les centres d’animation et les associations d’éducation populaire à s’en emparer. Spécialement conçu pour faire découvrir aux jeunes publics, dès six ans, les enjeux d’une agriculture durable, il permet également de faire comprendre les liens indissociables qui unissent alimentation, santé et environnement.

D’une alimentation durable à une consommation responsable

« Le rôle de Bio Consom’acteurs, depuis son origine, consiste à accompagner les citoyens dans l’identification des alternatives de consommation » explique Julie Potier, directrice générale de l’association. « Et comme on entre généralement dans la consommation responsable par le prisme de l’alimentation », l’association valorise une agriculture biologique, locale et équitable. Selon elle, « le label bio ne suffit pas, il faut y ajouter le côté local, saisonnier et équitable » avec des circuits courts qui préservent l’environnement et appliquent un prix juste, du producteur au consommateur. A ce titre, l’association a signé la charte des circuits courts du Labo de l’ESS.

De plus, parce que la question de l’agriculture et de l’alimentation durables ne peut se concevoir seule, Bio Consom’acteurs l’inscrit dans un raisonnement plus large à travers ses trois missions principales : la préservation de l’environnement, la protection de la santé et la promotion de nouveaux modes de consommation responsable. L’objectif est alors d’informer sur l’intrication de ces trois enjeux, qui oblige à les penser ensemble et qui nécessite un travail de pédagogie le plus complet possible.

De multiples vecteurs de sensibilisation

Pour réaliser ce travail et espérer mobiliser les citoyens face aux défis sociaux, environnementaux et écologiques qui les attendent, l’association a donc mis en place des moyens d’action variés pour « trouver les déclics de chacun, ». Bio Consom’acteurs propose tout un panel d’outils innovants et ludiques : depuis ses affiches pédagogiques, telle que son infographie « mon alimentation, c’est moi », jusqu’à ses ateliers pour décrypter les étiquettes ou fabriquer ses cosmétiques, l’association multiplie les vecteurs de sensibilisation.

Elle a notamment co- produit le film « Zéro phyto 100% bio », réalisé par Guillaume Bodin, qui prône la diminution de l’usage des produits chimiques pour l’entretien des jardins et l’introduction de la Bio dans les cantines. Elle propose également à la lecture une Web BD de vulgarisation appelée « les mangeurs bio », publiée en lien avec l’étude Bio NutriNet Santé et dont un second épisode devrait voir le jour avant la fin 2018.

Un travail en réseau pour une transformation globale des modes de consommation

Dans le cadre d’une démarche collective, l’association participe ainsi à tout un écosystème qui valorise la consommation responsable. Pour sa directrice, il s’agit de « faire marcher le réseau pour créer des projets de sensibilisation qui puissent transformer les habitudes. » Membre de nombreux réseaux, tels que le collectif pour une « Transition citoyenne », Commerce Equitable France, la plateforme pour une autre PAC, ou encore le consortium NutriNet, Bio consom’acteurs prend part aux événements et semaines thématiques. Avec ce travail de réseau, les questions de consommation peuvent être prises en charge dans leur globalité et « au final nous allons tous nous rejoindre » ajoute-t-elle.

Pour finir, Bio Consom’acteurs travaille également avec son réseau pour interpeller les décideurs et « faire changer les lois ». L’association participe notamment aux réunions inter-associations qui réfléchissent à la loi alimentation et aux amendements qu’il serait bon de lui apporter. Pour Julie Potier, cette démarche collective est nécessaire pour faire face, avec efficacité, aux pouvoirs publics : Si « un élu identifie une société civile capable de s’organiser et de parler d’une seule voix, alors nous y arriverons plus vite » conclue-t-elle.

 

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