2016: une bonne année pour la bio

 

Cette année 2017 débute bien pour la bio, puisque la loi Labbé est entrée en application depuis le 1er janvier. Elle interdit l’usage de produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et les établissements publics dans le cadre de l’entretien des forêts, des voiries, espaces verts et promenades. A partir de janvier 2019, elle permettra également d’interdire la commercialisation et la détention de ces produits pour l’usage privé.

Bio Consom’acteurs s’est joint en 2016, avec nos partenaires Générations Futures et Agir pour l’environnement, au réalisateur Guillaume Bodin pour produire le film « 0 Phyto 100 % Bio ». Ce documentaire a été financé par une campagne de crowdfunding très réussie.  Prévu pour une sortie en salle en Mars 2017, le film montre à travers différentes histoires comment trouver des alternatives aux pesticides et comment intégrer la bio dans les cantines scolaires.

En 2016, Bio Consom’acteurs a également produit la web BD « Qui sont les mangeurs Bio ? » avec pour objectif de vulgariser les données scientifiques recueillies dans le cadre de l’étude BioNutriNet qui vise à renseigner le rôle de la nutrition sur la santé, et qui a permis de dégager différents profils de consommateurs bio.

En novembre a eu lieu, dans le cadre du festival Alimenterre à Montreuil, une soirée ciné-soupe suivie d’un débat avec le spécialiste de la bio Jacques Caplat.

Bio Consom’acteurs était également présent lors du salon Marjolaine. Ce fut l’occasion de communiquer sur les actions et les missions de l’association.

Et tout au long de l’année, de nombreux apéros bio ont eu lieu dans le cadre du projet « la bio pour tous ». Ces événements permettent non seulement de partager un moment de convivialité, mais aussi d’échanger et d’apprendre pleins d’astuces pour consommer de manière plus responsable.

Même si l’Agence Bio a mis en évidence courant 2016 l’augmentation de la consommation de produits bio en France (+20 % entre la première moitié de 2015 et la première moitié de 2016), elle révèle une transition vers l’agroécologie toujours trop lente. C’est pourquoi, au travers des différentes actions menées grâce à votre soutien, chaque année nous tentons de rassembler les individus autour d’une consommation plus responsable nécessaire à la transition vers des modes de production plus respectueux de la biodiversité et de notre santé.

Merci de votre soutien durant toute cette année ! En 2017, nous avons besoin d’être encore plus nombreux pour être encore mieux entendu.

 

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