Un paysan sans terre se bat pour cultiver 13 hectares en agroécologie

Depuis plus d’un an, un paysan sans terre, Mickaël Hardy, se bat pour s’installer en bio et en circuit court,  sur 13 hectares de terres en Ille-et-Vilaine. Mais la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) de Bretagne a préféré attribuer ces terres à un agriculteur déjà installé, qui agrandit son exploitation, relate Bastamag. Ceci, malgré que Mickaël Hardy soit un jeune agriculteur, qu’il souhaite s’installer en bio, et dans une zone qui alimente Rennes en eau. Malgré, aussi, qu’il souhaite conserver le corps de ferme existant, et que la mise en oeuvre de ce projet puisse dynamiser l’économie locale, grâce à la vente en circuit court de produits de maraîchage, d’élevage et d’apiculture. La raison de ce refus? La Safer ne l’aurait pas donnée. Mais Mickaël Hardy soupçonne des pressions politiques de la part d’agriculteurs ayant trait au syndicat majoritaire: la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Car malgré les soutiens qu’il a reçus de diverses associations (Terre de liens Bretagne, Agrobio 35, Civam, Minga, Eaux et rivières de Bretagne, Accueil paysan…) et d’élus (Conseil général 35), les courriers demandant des explications à la Safer Bretagne depuis 2012 n’ont eu aucune réponse.

Pour contacter Mickaël Hardy: fermedelori@gmail.com

 

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