Plus de Bio sur mon plateau !

De la formation des équipes de cuisine à la sensibilisation des enfants dans les cantines scolaires, en passant par l’accompagnement des collectivités, Bio Consom’acteurs agit avec ses partenaires pour transformer la restauration collective.

Plus de Bio sur mon plateau !

C’est quoi, le projet « Plus de bio sur mon plateau » ?

C’est est un programme global d’accompagnement des collectivités et de sensibilisation des convives pour une restauration collective durable.

Il regroupe plusieurs initiatives portées par Bio Consom’acteurs et ses partenaires :

  • Climat Cantines (avec Eco2 Initiative, cofinancé par l’ADEME) : réduction de l’empreinte carbone des repas, formation des équipes, sensibilisation des convives, outil de suivi et guide méthodologique.
  • Projets soutenus par le PNA (Plan national pour l’Alimentation) : sensibilisation de 900 enfants dans 35 classes et accompagnement de 7 collectivités dans 4 régions, à travers un parcours « du champ à l’assiette ».
  • Partenariats avec la SCIC Nourrir et le collectif Les Pieds dans le plat : accompagnement technique des équipes de cuisine, structuration des approvisionnements bio et locaux, et sensibilisation des mangeur·euses.

En bref : une démarche qui associe formation, transition alimentaire et éducation populaire.

Une brève histoire de sa création…

Depuis 2018, Bio Consom’acteurs agit aux côtés de nombreuses collectivités pour intégrer l’éducation à l’alimentation dans les écoles. Mais très vite, un constat s’impose : les collectivités manquent d’outils pour relier l’évolution des menus avec la sensibilisation des enfants.

À partir de ce besoin, plusieurs expérimentations voient le jour :

  • un projet pilote Climat Cantines mené à Paris avec Eco2 Initiative, qui a permis de tester une méthodologie de transition bas carbone et d’élaborer un guide national ;
  • un projet soutenu par le PNA, développé avec la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB), pour déployer l’éducation alimentaire dans 7 départements et 4 régions ;
  • des alliances militantes et techniques avec le collectif les Pieds dans le plat et la SCIC Nourrir, afin d’agir simultanément dans les cuisines, auprès des élu·es et des convives.

De la convergence de ces expériences est né « La bio sur mon plateau », pensé comme un projet-cadre qui fédère ces actions pour leur donner une cohérence nationale.

Pourquoi nous l’avons créé ?

Parce que la restauration collective est un levier immense : plus de 10 millions de repas sont servis chaque jour en France. Elle a donc le pouvoir de transformer nos systèmes alimentaires.

Nous accompagnons de manière globale et systémique les collectivités pour amorcer une transition vers un modèle agricole et alimentaire durable. Notre objectif : garantir l’accès à une alimentation biologique pour toutes et tous et offrir des outils pédagogiques pour sensibiliser et opérationaliser la transition agricole. Ce projet repose sur une coordination entre Bio Consom’acteurs et ces partenaires afin d’accompagner les collectivités vers du 100 % bio, de sensibiliser les mangeur·euses, de former les chef·fes cuisinier·es, technicien·nes et élu·es, et de réaliser des diagnostics pour accompagner la transition alimentaire et agricole.

Nous menons des actions éducatives issues de l’éducation populaire pour les jeunes générations. Pour sensibiliser les mangeur·euses, nous proposons des séquences pédagogiques adaptées à différentes tranches d’âge. Pour les 6 à 11 ans, le programme « Du champ à l’assiette » offre 6 à 9 séances, dont une partie est animée directement par Bio Consom’acteurs ou des animateur·rices que nous avons formé·es. Pour les collégiens de 11 à 15 ans, nous avons développé « Panique à la Transischool », un cycle éducatif de six mois qui mêle jeu pédagogique et réalisation de projets locaux imaginés par les élèves. Depuis 2018, Bio Consom’acteurs a déjà sensibilisé plus de 10 000 enfants à travers des interventions dans plus de 300 classes.

Favorisant le partenariat avec les collectivités, le dispositif ne demande pas de contributions financières aux écoles ou aux collèges. Il ne propose pas une approche purement éducative ni une approche purement technique, il soumet une démarche globale, participative et citoyenne permettant la réapropriation de ces sujets par l’accès à une alimentation saine et durable. En ce sens, le projet est unique car il est à la fois cohérent mais aussi le résultat d’un cumul des savoirs-faire des réseaux compétents

Partager

nos autres projets