Soutenez une agriculture bio, locale et paysanne en adhérant à une AMAP ! Vous voulez soutenir les agriculteurs et les agricultrices concrètement et bénéficier de produits de qualité de manière régulière ? Il y a une solution : adhérez à une AMAP.
Vous voulez soutenir les agriculteurs et les agricultrices concrètement et bénéficier d’un panier hebdomadaire de produits de qualité ? Il y a une solution : adhérez à une AMAP.
Adhérer auprès de votre AMAP la plus proche en particulier en île de France !
Près de 400 AMAP partout en Île-de-France… il y en a certainement une à proximité de votre domicile, de votre travail ou de l’école de vos enfants !
Une fois trouvée avec le moteur de recherche géographique, vous n’aurez plus qu’à contacter les membres ou aller à leur rencontre sur leur lieu de distribution, grâce à leur fiche détaillée.
Pourquoi est-ce le moment d’adhérer ?
Depuis plusieurs mois, amapien·nes et paysan·nes en AMAP constatent qu’il est plus difficile qu’à l’accoutumée d’atteindre le nombre de contrats nécessaires pour garantir la pérennité des fermes.
Tout d’abord, les AMAP ne sont pas seules à constater une évolution des habitudes de consommation alimentaire des français. La vente de produits bio dans les autres circuits de commercialisation connaît aussi une baisse, que ce soit dans les grandes surfaces, les magasins spécialisés ou sur les marchés.
Ce constat de la baisse des ventes des produits bio doit être mis en parallèle de la situation économique des ménages français qui font face à une forte inflation et à une diminution de leur pouvoir d’achat.
Dans ce contexte, sur une année, les amapien·nes et les paysan·nes en AMAP bénéficient d’une plus grande stabilité. En AMAP, on s’engage sur une année à acheter la part de récolte de notre paysan au prix qu’il a fixé à partir de ses coûts de production. Les amapien·nes ne subissent donc pas de variation de leurs dépenses en produits frais d’un mois à l’autre en fonction des évolutions des prix du marché. Une fois les contrats signés, les paysan·nes sont sûr·es d’écouler leur production, puisqu’elle est déjà vendue.
Il y a toutefois un enjeu à la période de renouvellement des contrats, il est indispensable d’atteindre le nombre de paniers qui correspond à la production du·de la paysan·ne partenaire.
En 2021, certaines AMAP ont constaté un nombre de départs plus importants que les années précédentes. Bien que ce modèle soit le plus sécurisant pour les producteurs et les mangeurs, il subit aussi les conséquences d’une crise sanitaire qui bouleverse l’ensemble de la société.
En Île-de-France, il est difficile de dire précisément le nombre d’AMAP qui seraient touchées par une baisse d’adhérent·es. Toutefois, pratiquement tous les amapien·nes ou paysan·nes en AMAP avec lesquel·les nous échangeons nous partagent leurs craintes ou difficultés réelles à ce sujet. La part d’amapien·nes manquant·es varient selon les AMAP entre 20 et 30%, et jusqu’à 50% pour certaines AMAP. Il semblerait que l’Ile de France ne soit pas la seule région touchée, d’autres réseaux d’AMAP font aussi le même constat.
Au-delà de la fatigue des amapien·nes face au suivi de la logistique des distributions, en 2020 et 2021 l’AMAP n’a pas pu être le lieu de rencontres, d’échanges et de partages qui en fait l’une de ses particularités.
Parmi les facteurs principaux des départs :
- Le déménagement
- Une question de temps et de disponibilité
- Le contenu du panier
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Au fait une AMAP, c’est quoi ?
L’AMAP – Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne – est le partenariat entre un groupe de citoyen·nes (appelé « groupe en AMAP ») et une ferme paysanne (appelée « ferme en AMAP ») qui s’engagent réciproquement : les uns à préfinancer la production (de légumes ou autres), les autres à assurer ladite production.
A intervalle régulier, les paysan·nes de la ferme apportent le fruit de leur travail sur un lieu fixe, appelé « lieu de partage », afin de livrer aux membres du groupe la part de la récolte qu’ils se sont engagés à récupérer et qu’ils ont pré-financée. Ce partenariat est matérialisé par un contrat, signé par les deux parties.
il implique aussi d’autres engagements :
- la solidarité des amapien·nes auprès de la ferme partenaire lors des coups durs (aléas climatiques, par exemple)
- l’implication de chacun·e dans la vie du groupe, pour faire en sorte que le partenariat soit pérenne
- la fixation de prix justes pour les amapien·nes et rémunérateurs pour les paysan·nes
- une production de qualité, basée sur les principes de l’agriculture paysanne, sans utilisation des produits phytosanitaires
- une transparence et un effort de pédagogie de la part de la ferme sur les modes de production, l’avancée des récoltes, etc.
Ces principes et engagements sont à retrouver dans la Charte des AMAP, texte de référence pour tous les groupes et toutes les fermes se revendiquant en AMAP, ainsi que dans l’infographie « 3×3 engagements mutuels »